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Dans La légende de Zelda : l’ocarina du temps, Link, possède un ocarina. Cet instrument  joue un rôle capital dans le jeu. Ses effets sont différents en fonction des mélodies jouées.Le joueur doit réellement jouer les notes en appuyant sur les boutons de son gamepad. Il est possible de passer du jour à la nuit, d’invoquer une tempête, ou se  téléporter dans un autre espace du monde.

Ce petit instrument participe beaucoup au plaisir du jeu parce qu’il produit une grand effet d’immersion..

On se souvient que Duchenaut et Picard différencient trois types d’immersion : l’immersion sensorielle, systémique et fictionnelle. L’immersion sensorielle est provoquée lorsque les sens sont saturés par le média à tel point que le joueur est comme accaparés par le monde du jeu et ses stimuli (sons élevés, immenses images). L’immersion systémique repose sur la connaissance et la maitrise du des règles et des procédures du jeu. L’immersion fictionnelle est provoquée par l’identification ou à l’attachement à un personnage.

L’effet d’immersion de l’ocarina est maximalisé parce qu’il combine l’immersion sensorielle, systémique et fictionnelle

En effet, l’ocarina de Link nécessite une immersion systémique suffisante. Il faut vraiment avoir appris à jouer de l’ocarina avec le joypad pour avoir les effets escomptés. La mélodie provoque une immersion sensorielle basée sur la face musicale de l’enveloppe sonore. L’immersion fictionnelle en découle presque naturellement parce que le jeu avec l’ocarina s’inscrit dans une chaine d’actions logiques. Que le joueur joue mal, et l’ocarina produira une mélodie mais ne délivrera pas ses puissants pouvoirs magiques. Qu’il joue bien, et alors il sera récompensé.