J’ai été invité hier par Isabelle Mallet et Célia Villaman de Ubisoft. Grands open spaces, cafétaria agréable avec deux consoles de jeux (et non, je n’ai pas eu le temps de jouer), population plutôt jeune, ambiance feutrée et travailleuse, et puis quelques vitrines dans lesquelles ont peut voir les icones d’Ubisoft. Les figurines d’Assasin Creed étaient en bonne place et faisaient très envie.
Isabelle Mallet et Célia Villaman font partie du Strategic Innovation Lab, qui est un think tank interne à Ubisoft. Le laboratoire fait de la prospective et de la recherche sur des questions que se pose la société. Cela permet de mettre les différentes équipes aucontact de nouvelles façons de penser et de travailler. Sa fonction est d’explorer de nouvelles idées, de nouvelles méthodes et de soutenir les processus d’innovation de l’entreprise
Un des projets du Strategic Innovation Lab concerne la fameuse question de l’addiction aux jeux vidéo. En toute immodestie, je dois dire que je suis heureux d’avoir contribué à dégonfler cette baudruche. Nous avons eu une réunion de travail de plusieurs heures ou j’ai pu exposer mes positions, et, la discussion aidant, approcher quelques nouvelles formulations. Je ferais sans doute une série de billets sur la série de problèmes qui font que l’addiction aux jeux vidéo est juste une chimère.
Je ne sais pas ce que donnera cette réunion de travail, mais je suis toujours heureux de rencontrer et de penser avec des personnes qui partagent un de mes intérêts . Il y a tout un travail à faire sur les jeux vidéo. La théorisation et la compréhension des pratiques en milieu naturel et celles qui utilisent le jeu vidéo comme une médiation thérapeutique ou éducative n’en est qu’ a ses balbutiements. Il y a aussi une histoire du jeu vidéo à faire : les machines, les entreprises, les jeux, les communautés. Et puis, il y a le travail qui est mené outre atlantique sous le nom de game studies qu’il serait bon de faire connaître ici. La position qui consiste à ignorer ce qui se passe de part et d’autre de l’atlantique est très coûteuse pour la communauté de chercheurs. Pourquoi la prolonger ? Bref, les choses bougent ! Même les ÜberActeurs comme Ubisoft sont maintenant dans l’arène.
Comme le chantait Sylvebarde : Nous venons, nous venons au roulement des tambours : tarounda rounda rounda rom !
Je trouve cela important que des sociétés comme Ubisoft se posent des question sur l’addiction. Cela prouve qui ne s’intéresse pas seulement au bénéfice que peuvent leur apporter leurs jeux.
Ça, ils s’en posent ! Mais c’est comme se poser des questions sur le Yéti !
bravo ! nous sommes d’accord, même si j’ai pris un w-sky !
la prochaine fois, ne nous ratons pas, cher Yann !
DMU