Dans un monde où la technologie et le jeu vidéo occupent une place centrale dans la vie quotidienne des jeunes, il est crucial pour les parents de trouver des moyens d’engager et de comprendre les passions de leurs enfants.

Frederic Berben aux parents d’utiliser le  PASS  Partager, Apprendre, S’intéresser, Solliciter, pour tirer le meilleur des jeux vidéo.

Voici comment cette méthode peut être utilisée avec Mario Kart 8. Les parents pevuent la décliner dans n’importe quel autre jeu. Il est recommandé de choisir le jeu préféré de l’enfant

Partager le plus souvent possible les jeux vidéo avec son enfant. C’est très facile sur console, c’est encore plus riche sur les MMORPG. Il est possible alors de s’amuser avec le potentiel de réorganisation familiale: apprentissage de nouveaux types de liens, changement des hiérarchies, réalisation d’objectifs avec des bénéfices communs partagés, etc…

Les parents peuvent organiser des tournois familiaux de Mario Kart 8 le week-end, où chaque membre de la famille choisit son personnage préféré et compète dans une série de courses. Cela favorise un esprit de compétition amical et permet à toute la famille de partager des moments de rire et de joie. Les courses en équipe, où un parent et un enfant s’allient contre d’autres membres de la famille ou l’IA, peuvent enseigner l’importance du travail d’équipe et de la stratégie commune. Attention ! Gardez en tête que c’est un jeu. Gagner ou perdre, pour vous, n’a aucune importance. Si cela a trop d’importance pour votre enfant, traitez le problème avec tact et empathie.

Apprendre les différentes catégories de jeux vidéo existantes et repérer les jeux auxquels joue l’enfant. 

Les parents peuvent se renseigner sur les différents circuits et personnages disponibles dans Mario Kart 8, ainsi que sur les mécaniques de jeu comme l’usage des objets et les particularités des karts. Cela leur permettrait non seulement de comprendre pourquoi leur enfant apprécie tant ce jeu, mais aussi d’engager des conversations sur les stratégies de course, les circuits préférés, et même les aspects de design des niveaux.

S’intéresser activement aux activités ludiques de son enfant. Discuter avec lui l’air de rien, ne pas le laisser seul dans sa chambre des heures devant son écran, se documenter sur les sorties de nouveaux jeux pour que cela devienne un sujet de discussion en famille.

Les parents peuvent demander à leur enfant de leur montrer ses circuits préférés et pourquoi il les aime, partager des astuces ou des découvertes qu’ils ont faites dans le jeu. Ils peuvent aussi discuter des musiques des circuits ou des graphismes, montrant ainsi un intérêt pour les divers aspects du jeu qui passionnent leur enfant.

Solliciter son enfant pour qu’il fasse découvrir ce qu’il aime dans le jeu. En parler mais surtout s’amuser avec lui. Il n’est pas obligé de montrer que son bulletin de notes, il peut aussi rendre explicite son univers virtuel vidéo. Les parents attentifs découvriront que les jeux vidéo sont souvent moins violents et beaucoup plus complexes qu’ils peuvent l’imaginer. Ils réaliseront que leurs enfants sont très intelligents, voire créatifs (Dofus, Second life,Minecraft…).

Encouragez l’enfant à expliquer les aspects créatifs de Mario Kart 8, comme la personnalisation des karts ou la manière dont chaque course se déroule différemment en fonction des actions des joueurs. Les parents pourraient être surpris par la profondeur de réflexion de leur enfant sur les stratégies de jeu ou par sa capacité à créer des compétitions uniques et amusantes pour toute la famille.

En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez non seulement renforcer les liens familiaux à travers le jeu, mais vous encouragez également le développement de compétences sociales, stratégiques et créatives chez votre enfant . Cela démontre l’importance de s’engager activement dans les intérêts de l’enfant et de reconnaître le potentiel positif des jeux vidéo comme outils de croissance et d’apprentissage.

Berben, F. (2014). Les jeux vidéo multijoueurs, une opportunité en thérapie familiale. Thérapie familiale, 35(1), 71-88.