Le travail des psychothérapeutes et des psychologues a permis de comprendre comment des enfants pouvaient utiliser le jeu à des fins de croissance psychique. Le jeu leur permet alors de résoudre des questions qui ne trouvaient pas de réponse. Par exemple, au cours d’une psychothérapie, un enfant de 11 ans a démêlé l’histoire complexe sa famille avec des jeux mettant en scène les icones de la famille Marvel, avec une préférence pour les Fantastics Four
Les jeux sont utilisés inconsciemment et consciemment comme des dispositifs d’apprentissage. Par exemple, le jeu du docteur permet d’explorer le corps humain dans ses dimensions réelles et imaginaires. Certains enfants jouent préférentiellement à un jeu avec l’idée qu’il est un bon entrainement pour une activité. Le Finger Skate en est un bon exemple. L’enfant fait avec un petit skateboard qu’il tient avec ses doigts les figures qu’il souhaite effectuer ‘pour de vrai”
Les jeux vidéo sont devenus des incontournables de la culture enfantine. Ils sont généralement investis au cours de la première année de primaire, et ils accompagnent l’enfant jusqu’à l’âge adulte. ils sont utilisés quotidiennement, et participent de la vie sociale des enfants. Ils sont également des accompagnants efficaces dans les moments de solitude ou d’ennui Dans les psychothérapies, ils sont utilisés pour permettre a l’enfant de se donner une représentation de ses conflits internes, et, avec l’aide du psychothérapeute, d’y apporter des solutions.
Il est évident que les jeux vidéo permettent de faire ce travail dans un cadre “naturel”. Ils sont pour les enfants des occasions de prise de conscience du fonctionnement de la société, de ses confits, de ses idéologies, mais également de leur situation personnelle.
Les jeux vidéo apprennent la patience et la persévérance. Il est nécessaire d’échouer souvent avant de réussir quelque chose. De ce point de vue, l’adoucissement de la courbe d’apprentissage des jeux actuels n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Ils nécessitent une analyse correcte de la situation, et des réactions rapides. Ils encouragent la création de lien car ils sont plus amusant à jouer à plusieurs. Ils aident à prendre de la distance car les échecs ne sont qu’une étape vers le succès.
Et vous, qu’avez vous appris avec les jeux vidéo ?
«Et vous, qu’avez vous appris avec les jeux vidéo ?»
Qu’une 106 dans NFS peut être contrôlable à plus de 200 km/h alors qu’IRL c’est chaud en approchant les 150, et pour le moteur et pour la tenue de route.
Blague à part, ça me semble intéressant du point de vue des comportements, les agents – y compris les environnements – des jeux, les automatismes qu’il est possible d’identifier dans le monde réel y sont simplifiés, ce qui permet, AMA, de parfaire cette propension à anticiper en dehors du cadre du jeu. De là a supposer que les univers virtuels, puissent influencer voire participer à l’apprentissage, pourquoi pas …
Note: IRL j’ai jamais eu de pirate lanceur de sabre ou ninja lanceur de shuriken face à moi, par contre j’ai eu au moins un prof qui faisait tellement d’interros surprises que ça en devenait prévisible.
Je me souviens de cette frustration de devoir faire un choix pour avancer dans Fallout, tout en sachant que ça allé changer une partie de mon jeu. Au départ, c’était difficile a accepter et j’avais arrêté de jouer, mais en grandissant j’ai trouvé les grands frères de la famille Fallout et là j’ai vraiment adoré cet aspect de choix et de richesse du scénario.
Il y avait aussi Ico, Zelda, Shadow of Collosus qui m’ont permis de ressentir de réelles émotions et de pouvoir mettre des mots dessus. Quels jeux !
Tous les jeux de plateformes que j’ai pu faire étant petit on du m’apporter un esprit d’analyse ou du moins, de devoir prendre du recul devant certaines situations. Je ne dis pas que c’est essentiellement le jeu vidéo qui m’a apporté ça mais il a du contribuer.
Merci pour cet article en tout cas.
Je suis assez d’accord avec les précédents post. A cela je rajouterais pour les MMO l’expérimentation de la complexité des relations, la relativité des points de vues et des choix de chacun, les émotions négatives ou positives fortes partagées(par exemple échecs, énervements et frustrations lors de wipes à répétitions, grande joie et satisfaction quand enfin ça passe…), tenter de mieux comprendre nos actions/réactions (ex: tel membre de la guilde m’insupporte vraiment…)
Egalement, le coté initiatique : quelqu’un qui connait te fait découvrir, te conseille, tu apprend, t’améliore… et l’entraide.
Et aussi le jeu avec les règles (accepter une règle et s’y tenir ou pas… découvrir des zones cachées…)
On peut aussi jouer avec nos images et nos rôles (notre place dans un groupe, l’image que l’on renvoie aux autres)
Ce ne sont pas des choses propres aux jeux vidéo car on peut les retrouver, je pense, dans des tas d’autres pratiques (sport, musique, théâtre, clubs…) Les jeux vidéo ont toutefois l’avantage d’être tout le temps disponibles.