L’examen psychologique est demandé par M. de Santa dans le cadre d’une procédure de conciliation avec son épouse. Il est le père de deux enfants et vit dans un quartier luxueux avec sa femme Amanda.

Ses relations avec son épouse sont compliquées tout comme le sont celles avec ses enfants. Sa femme le trompe et ses enfants ne le supportent pas. Son fils passe son temps à jouer aux jeux vidéo, tandis que sa fille est intéressée par le starletteriat. Lui même peut se montrer occasionnellement violent, est pathologiquement jaloux, et fait peu cas des autres.  M. de Santa reconnait du bout des lèvres la violence dont il peut faire preuve. Il a tendance a la minimaliser, et explique par exemple que la destruction du téléviseur de son fils n’a pas beaucoup d”importance puisqu’il l’a fait remplacer le jour même.  De même, il avance que son passé de braqueur n’a pas d’importance justement parce qu’il est derrière lui.

Dans la relation pendant l’examen psychologique, son agressivité est traduite par des sarcasmes continuels. Il a également tendance à critiquer durement les autres pour des actions que lui même peut avoir commises.

Il est en thérapie avec le célèbre Docteur Isiah Friedlander.

Michael de Santa vit avec avec le sentiment d’avoir raté sa vie. Ce sentiment n’est pas lié à ses multiples braquages, mais au fait que les qualités sportives qu’il possédait au collège  n’ont pas donné les résultats qu’il attendait. Il n’est jamais devenu le grand joueur de football dont il rêvait et tout l’argent de tous les braquages du monde ne pourront jamais effacer le fait qu’il

Les seules satisfactions qui lui sont accessibles sont celles données par une arme à la main et le fait d’avoir sa tête mise à prix. On voit là comment une carrière criminelle peut se construire à la faveur d’un déplacement . ‘important pour Michael de Santa est de compter pur quelqu’un, que ce quelqu’un soit un propriétaire de club de football ou la société. Son narcissisme est indexé sur le prix des primes. Plus elles sont importantes, plus il se vit comme ayant de la valeur.

Michael de Santa grandit auprès d’un père alcoolique et violent. Il montre rapidement des penchants pour le vol à main armée et fait un premier séjour en prison autour de 20 ans. Il rencontre un certain Trevor Philips avec lequel il fait quelques gros coups. C’est également à ce moment qu’il commence à sortir avec Amanda, qui était alors stripteaseuse. Au bout que quelques années, Michael De Santa souhaite mettre fin à sa carrière criminelle et imagine un plan de sortie avec un agent du FBI.

Le profil établit fait apparaitre une majorité de défenses immatures. L’agir est principale modalité défensive utilisée par M. de Santa.Qu’il s’agisse d’être sur un terrain de football ou dans une banque avec un fusil de chasse lui importe peu : l’essentiel est que les choses bougent, et qu’il soit au centre de toute cette agitation. Cependant, les mécanismes qui étaient encore efficaces il y a quelques années perdent de leur acuité devant la crise du milieu de la vie. A quoi sert de chercher à éprouver des choses pour avoir le sentiment de vivre lorsque le corps, ce vieux compagnon, vous fait éprouver d’autres choses.

Au milieu des mécanismes visant à éviter la rencontre avec la conflictualité intrapsychique, on trouve quelques mécanismes névrotiques qui tentent de l’organiser. On trouve quelques possibilité de sublimation et de répression M. de Santa se montre capable de se concentrer sur les actions à faire. Il n’est pas tout le précipiter dans l’urgence de faire et de réagir. Les mécanismes névrotiques semblent malheureusement contaminé par l’économie générale de la personnalité de M. de Santa. Ils sont au service des mécanismes les plus immatures et lui assurent l’adaptation de surface nécessaire pour donner satisfaction a ses tendances antisociales. Cependant, la distorsion n’est pas suffisamment importante pour altérer sa perception de la réalité.  On ne trouve pas les mécanismes qui lient les conduites à des codes moraux ou éthiques. M. de Santa ne connait qu’un seul guide : sa personne. Il agit en fonction de ce qu’il considère être bien pour lui et uniquement sur ce critère