• DÉFICIT VIDÉO : l’expression “déficit vidéo” correspond au fait que pour les jeunes enfants, les apprentissages vicariants plus plus efficaces que les apprentissages vidéo.

Les enfants sont confrontés de plus en plus jeune a des images du fait de la création de programmes désignés spécifiquement pour eux et de la multiplication des écrans. Cependant, contrairement a ce que des campagnes de marketing peut laisser croire, ces programmes sont très généralement inules pour les enfants.

En effet, avant 30 mois, les enfants ont des difficultés pour faire des apprentissages avec des images. On appelle “déficit vidéo” le fait que les jeunes enfants font plus facilement des apprentissages au cours d’interactions de personne à personne qu’en regardant une démonstration sur un écran. Ce déficit vidéo semble être un phénomène général car il il a été observé dans des situations très diverses comme l’imitation, l’apprentissage de mot ou la mémorisation de la place d’un objet.

Le déficit vidéo est expliqué par deux théories. La première fait l’hypothèse que le monde des images est relativement pauvre par rapport au monde 3D ce qui complique les apprentissages. La seconde théorie explique le déficit vidéo par l’immaturité des enfants qui n’ont pas encore les compétences cognitives pour pour transférer les apprentissages d’un contexte à l’autre. Au delà de la question de la généralisation, le manque de contrôle de l’attention et les capacités de mémorisation limitées ont aussi été données comme explications. L’immaturité de l’enfant n’est pas la seule explication à ce déficit vidéo. .

Le déficit vidéo n’est pas une barrière infranchissable. Il a été montré qu’à certaines conditions, les enfants peuvent apprendre avec des images. Cependant, l’expérience directe reste la méthode d’apprentissage la plus rapide et la plus performante.