Que se passerait-il si notre culture avait depuis toujours baigné dans les matières numériques et que de nouveaux objets ? Sur Psychologik, j’ai essayé de donner un aperçu des commentaires que l’on pourrait rencontrer. Il me semble en effet que les points de vue que nous avons sur l’Internet et les jeux vidéos nous renseignent souvent plus sur les préjugés que nous avons sur nos anciens médiateurs que sur les caractéristiques des nouveaux médiateurs.

Le livre est un objet tellement banal que nous avons tendance à en oublier la complexité. J’ai trouvé via Amar Lakel une vidéo racontant une première rencontre avec le livre tel que nous le connaissons. Le livre est un objet tellement banal que nous avons tendance à ne plus voir sa complexité. Il a profondément changé le rapport a la mémoire, au savoir, à l’autorité. Le livre a bouleversé notre société et ces bouleversements se sont accélèrés lorsqu’il a pu être produit en masse

 

http://www.facebook.com/amar.lakel

 

Rappelons nous Mc Luhan :

"Nous ne sommes pas plus préparés à affronter la radio et la télévision, dans notre milieu alphabétique, que l’indigène du Ghana à affronter l’alphabétisme qui l’arrache à son monde tribal collectif et l’échoue sur les rivages déserts de l’individualisme"

Nous ne sommes pas plus préparés à affronter le réseau. Nous sommes même certainement moins préparé que l’indigène du Ghana car le réseau nous frappe alors que nous sommes déjà en ordre dispersé, que nous n’avons aucune idée des changements que le réseau produira a long terme pour les individus et les collectifs et que nous n’avons pas encore mis en place de canaux de diffusion du savoir faire/être avec les matières numériques (la littératie chère à Olivier Le Deuff)