Les points de vue exprimés ici et les efforts de compréhension des mondes numérique font largement usage de la théorie psychanalytique. J’essaie de rendre compte comment notre vie inconsciente se mêle aux matières numériques et comment elle peut les utiliser pour s’exprimer
D’autres conceptions sont possibles. Les Thérapies Cognitivo Comportementales utilisent le “virtuel” depuis plusieurs années déjà. L’utilisation du “virtuel” tient d’abord a des questions pragmatiques : dans l’environnement numérique, il est plus facile au patient comme au psychothérapeute de contrôler l’exposition. En effet, héritières du comportement opérant, les TCC s’attachent à éteindre la réaction anxieuse en exposant le patient à l’objet ou a la situation source d’angoisse. C’est aussi l’héritage béhavioriste qui leur permet d’utiliser le “virtuel” de manière uniquement pragmatique.
Des dispositifs virtuels ont été utilisés dans plusieurs affections : les syndromes post traumatiques, les phobies, les troubles alimentaires… Ils ont également été utilisé auprès de grands brûlés. Différents dispositifs ont été utilisés, de la couteuse voûte immersive du laboratoire de cyberpsychologique de l’UQO au simple PC.
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Dans sa conf TED, il me semble que Ramachandran parle d’avoir utilisé la RV avant de passer au miroir (pour les membres fantomes)
http://neurosci.info/courses/systems/CentralPlas/Ramachandran_2000.pdf