J’ai fait un graphe de mon réseau Facebook pour comprendre comment il était constitué. On reconnait assez facilement quatre amas différents : un groupe est constitué l’OMNSH, un association regroupant des chercheurs en sciences humaines travaillant sur les mondes numériques; un second groupe est constitué par des blogueurs; un troisième groupe est formé par des membres de la communauté des blogueurs bordelais et enfin on trouve quelques psychologues. Ce dernier groupe est constitué de psychologues qui se sont installés sur Facebook après que les listes de diffusion sur lesquelles ils se trouvaient se soient éteintes.Cette dernière communauté isolée et ne tient à l’ensemble que grâce à une seule personne qui joue ici le rôle de pont (cercle rouge)

 

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Un an plus tard, la situation est très différente

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Le réseau a beaucoup grossi : il a plus que quintuplé tandis que le degré moyen, c’est à dire le nombre moyen des liens entrants et sortant de chaque acteur a diminué de moitié. On trouve un énorme amas que les premières itération de visualisation  n’arrive pas à afficher clairement et un amas plus petit qui correspond à des connaissances retrouvées sur Facebook. Enfin, ça et là, quelques composants sont déconnectés de l’ensemble. On distingue clairement le composant Sénagal qui est dans mon réseau Facebook un véritable morceau d’histoire. S’y trouvent en effet des amis d’enfance qui m’ont retrouvé sur Facebook.

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Si l’on se réfère au nombre de liens entrants (in degree), le centre de gravité se déplace

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Une dernière visualisation permet d’y voir un peu plus clair. Le réseau est en pleine métamorphose et se distribue principalement en trois composantes. Le sphère bordelaise s’est développée et est en contact avec la composante centrale des “blogueurs”. Il s’agit en fait à la fois d’individus  et de sociétés très impliquées dans le développement du web 2.0. Il est assez normal que le groupe des bordelais soit en contact étroit avec cet autre ensemble : beaucoup participent des deux.

La psychosphère est également en développement. Sur Facebook, on trouve maintenant près de 500 personnes se déclarant psychologues.Le groupe des psychologues est dans mon réseau plus épars. Ce manque de densité traduit les usages des psychologues en ligne qui généralement restent cantonnés entre eux et  n’ont pas encore pris l’habitude de réseauter.

 

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