Claire Gallois a publié une nouveau billet sur lepoint.fr dans lequel elle répond aux objections qui lui ont été faites. Je vous laisse lire sa réaction sur le site ou via imgur.com pour ceux qui vient éviter d’éviter au site de recueillir des clics.
Nous avons deux options face a cette situation.
La première est de nous dire qu’encore une fois, les mondes numériques en général et les jeux vidéo en particulier, sont mal compris. Nous pouvons considérer que les choses vont finir par se tasser, et que dans 10 ou 20 ans, plus personnes ne se souviendra de ces discussions
Nous pouvons aussi choisir de prendre prétexte de cette nouvelle provocation pour faire basculer les choses.Nous pouvons choisir de ne pas perdre 10 ou 20 ans et de faire en sorte que notre société investisse massivement dans les mondes numériques. Nous pouvons choisir de soutenir les recherches sur les outils numériques. Nous pouvons choisir de faire en sorte que l’on n’ostracise pas ce qui est à la fois un loisir, une industrie, et un art. Nous pouvons choisir de faire en sorte qu’un obstacle systématique ne soit plus mis aux cultures numériques.
Nous pouvons choisir que les transformations nécessaires de la culture des livres à celles des écrans ne soient plus empêches par des craintes imaginaires et des prétextes fallacieux
Nous avons les outils pour.
Nous avons l’Internet.
Faisons ce que les digiborigenes savent faire de mieux : trouvons, trions, organisons l’information sur les jeux vidéo et les mondes numériques
Rassemblons sur les wiki, des blogs, des plateformes comme scoopit ou diiigo, des listes amazon, les documents sur les jeux vidéo. Mettons les en lien. Poussons-les dans l’espace public, et finissons en avec ces trains de panique morale.
Car pendant que l’on discute de cela, d’autres pensent à modifier profondément leur système éducatif à l’aide de systèmes comme les MMOC qui s’appuient sur les mécaniques issues des mondes numériques.
Il est temps de chevaucher le dragon !
Bien entendu d’accord avec toi pour donner une place à ce monde numérique, cette culture en plein essor / développement / transmutation.
Cependant, j’ai tendance à penser que si les domaines culturels du siècle précédent ont pu trouver leur place c’est peut-être parce qu’il y a eu un minimum de conflit qui a permis de les ancrer durablement dans la société.
Or, à mon sens, une réaction trop forte ne ferait qu’alimenter ceux qui veulent stigmatiser, ceux qui créent la panique sans aller plus loin ; et pourrait desservir la bonne implantation de cette nouvelle ère culturelle et/ou la retarder bien davantage.
Nous savons très bien, en tout cas moi j’en suis persuadé, que les mondes numériques jouent des coudes et finiront par trouver leur place grâce aux sceptiques dans le genre de C.Gallois.
Que fait-elle ? un buzz. Soit. Mais elle est aussi la voix de très nombreuses personnes, institutions, et ce pendant encore de longues années. Les exciter ne pourra que nous desservir.
A nous, pas à pas, réseau par réseau, d’aider à ce que cette culture trouve un ancrage fort, ludique, relationnel, personnel et thérapeutique !
En tout cas moi j’y travaille chaque jour, reconnais la chance d’être là pendant que c’est en train de se passer et C.GALLOIS m’a beaucoup plus faire rire qu’agacer.
La tâche est immense ? Tant mieux ça va nous obliger à être encore plus créatifs pour faire tomber les peurs !
Pour finir, la convention de Genève appliquée aux jeux vidéos ? D’accord mais les séries télé, le cinéma et les JT d’abord. Qu’on rigole 5 mn.
Bonne semaine,
Bruno
Est-ce que vous connaissez un site en français aurait la même ambition que les deux cités ? Promis un jour, je serais bilingue, mais pour l’instant…
«Il est temps de chevaucher le dragon !»
http://www.google.fr/images?q=Claire+Gallois&hl=fr&gbv=2&tbm=isch&ei=eNvHUNv4JMiW0QWG1oBY&start=0&sa=N
Oui, mais, je suis désolé, il faut quand même être réaliste, un preux chevalier ne saurait être trop cavalier et se permettre de chevaucher n’importe quelle monture, surtout si fatiguée par le poids de l’âge.
Non, désolé. Mais une VF viendra sans doute.
Il n’y a que quelques mots à mémoriser. Faites l’effort, ces deux services en valent vraiment la peine